Martial Solal

né en
Algérie
Pianiste, chef d'orchestre

Martial Solal

Martial Solal né le 23 août 1927 à Alger (Algérie française), est un pianiste de jazz, compositeur, arrangeur et chef d'orchestre français.

Sa carrière débute dans les années 1950, au cours desquelles il enregistre notamment avec Django Reinhardt et Sidney Bechet. Au Club Saint-Germain, il accompagne les plus grands musiciens américains de l'époque : Don Byas, Clifford Brown, Dizzy Gillespie, Stan Getz ou encore Sonny Rollins. Il enregistre plus d'une centaine de disques en solo, en trio ou avec différents big bands, ainsi qu'en duo, formule qu'il affectionne particulièrement, avec entre autres Lee Konitz, Michel Portal, Didier Lockwood, John Lewis ou David Liebman.

Solal ne se limite pas à la scène de jazz : il écrit de nombreuses œuvres symphoniques jouées notamment par le nouvel orchestre philharmonique, l'orchestre national de France ou l'orchestre de Poitou-Charentes. Il compose également plusieurs musiques de films, notamment pour Jean-Luc Godard (A bout de souffle) ou pour Jean-Pierre Melville (Léon Morin, prêtre).

Source: Wikipédia    

Martial Solal est de ces musiciens qui savent concilier improvisation et salles de concerts. La richesse de sa carrière et de son œuvre musicale ont fait de lui l'un des pianistes les plus respectés, au-delà même du seul cercle du jazz.

Martial Solal entreprend des études de piano classique à l'âge de six ans jusqu’en 1942, année où il découvre le jazz et notamment les enregistrements de Louis Armstrong, Fats Waller et Benny Goodman. En 1945, devenu musicien de jazz professionnel, il se produit à l’hôtel Aletti d’Alger et à la radio avant de rejoindre Paris où il commence sa carrière au sein de plusieurs orchestres. Rapidement sollicité dans les meilleurs clubs parisiens pour accompagner les solistes américains de passage, il a pour compagnons de concerts Kenny Clarke, Eric Dolphy, Dizzy Gillespie, Django Reinhardt, Stéphane Grappelli ou encore Pierre Michelot.

Après une expérience parisienne en formation trio-jazz, Martial Solal est invité aux Etats-Unis en 1963, pour jouer aux côtés de Teddy Kotick et Paul Motian. Avec eux, il développe l’étendue de son talent d’improvisateur et d’arrangeur, en s’appropriant les plus grands standards dans une virtuosité et un style très personnel. Martial Solal mettra également ses qualités pianistiques et ses talents d'orchestrateur au service du cinéma en signant dès 1958 sa première musique de film «Deux hommes dans Manhattan» de Jean-Pierre Melville. La plus célèbre de ses partitions pour le septième art reste à ce jour A bout de souffle de Jean-Luc Godard. A la fin des années 70, il développe une écriture plus orchestrale en répondant notamment à différentes commandes émanant du milieu de la musique classique ou contemporaine.

Sur scène, Martial Solal se produit surtout en soliste, un choix qui favorise les improvisations spontanées de son jeu pianistique. Il affectionne également les formations intimistes en duo et trio avec des artistes comme Stéphane Grappelli, Toots Thielemans, Michel Portal, Joachim Kühn, Gary Peacock, Paul Motian, François Moutin, Bill Stewart ...

Martial Solal a animé une émission sur France Musique dédiée aux pianistes de jazz.

Source: France Musique