Gary Bartz

né en
Maryland
Saxophoniste, Clarinettiste


Gary Bartz

Gary Bartz  né le 26 septembre 1940 à Baltimore, est un saxophoniste et clarinettiste de jazz fusion américain.

Bartz a étudié au Conservatoire de Musique Juilliard. Au début des années 1960, il se produit avec Eric Dolphy et McCoy Tyner dans le «Jazz Workshop» de Charles Mingus. Il a travaillé comme sideman avec Max Roach et Abbey Lincoln avant de rejoindre Art Blakey et les Jazz Messengers. En 1968, il était membre des Expansions de bande de McCoy Tyner.

Au milieu des années 1970, il rejoint le groupe de Miles Davis, se produisant en direct au festival de l'île de Wight en août et à une série de dates de décembre au club «The Cellar Door» à Washington, DC Des parties de ces spectacles ont été initialement diffusées sur le 1971 Live- L'album maléfique, avec la course entière de six performances / quatre nuits finalement libéré dans le plein sur le coffret de sessions de porte de cave de 2005. Il a formé plus tard le groupe Ntu Troop, qui a combiné le jazz, le funk, et l'âme.

Bartz a reçu le «BNY Mellon Jazz 2015 Living Legacy Award», qui a été présenté lors d'une cérémonie spéciale au «Kennedy Center». Dans les notes de doublure de l'album «The Red and Orange Poems», le critique de jazz Stanley Crouch a appelé Bartz "l'un des meilleurs qui ait jamais pris l'instrument".

En 2019, Revive Music et Bartz ont célébré le 50ème anniversaire de son album «Another Earth» au «Winter Jazzfest» à New York aux côtés du membre original Pharoah Sanders. Plus tard cette année-là, en collaboration avec Moon31, il a célébré le même album aux festivals de jazz de la mer du Nord et de Newport avec le membre original Charles Tolliver et Nasheet Waits (fils de Freddie Waits), aux côtés de Ravi Coltrane.

Gary est professeur de saxophone de jazz à Oberlin College.

Source: Wikipédia    


Reconnu comme l’un des saxophonistes alto les plus influents, trempé dans toute l’histoire et la tradition portées par son instrument, Gary Bartz n’a jamais cessé d’expérimenter, sans jamais se limiter à aucune forme de purisme, gagnant le respect de ses pairs et l’admiration des générations qui l’ont suivi ; admirateurs dont font partie Adrian Younge et Ali Shaheed Muhammad, qui ont produit ce nouvel album du vétéran de Baltimore : “Jazz Is Dead 006”.

Le cœur de la musique de Gary Bartz dévoile un enchevêtrement d’influences qui parcourent l’histoire même de la musique qu’il agite depuis les années 60 : bebop, hard bop, free jazz, spiritual jazz, soul jazz, jazz funk, fusion et même acid jazz; le tout se fondant dans ce qui reste inévitablement la musique de Gary Bartz et de personne d’autre. Les rencontres et collaborations égrenées durant sa carrière illustrent ça à la perfection : depuis ses premiers travaux aux côtés d’Eric Dolphy et McCoy Tyner au sein du Jazz Workshop de Charles Mingus, de Max Roach et Abbey Lincoln, un bref passage au sein des Jazz Messengers d’Art Blakey ou, évidemment aux côtés de Miles Davis.

Source: France Musique